Votre salle d’eau est, par définition, propice à devenir très rapidement humide, notamment si elle n’est pas équipée de fenêtre. Cela augmente considérablement les risques de sol glissant et de chute. Alors qu’en est-il de votre receveur ? Votre bac de douche « antidérapant » est-il sûr ? Cet élément de votre salle de bain doit être sécurisé à tout prix. C’est la raison pour laquelle il existe des normes en matière de fabrication de receveurs de douche antidérapants. Grâce à eux, les bacs de douche sont classés par adhérence : il s’agit de classes de résistance à la glissance.
Comment se mesure la résistance à la glissance des douches ?
Lorsque nous achetons un produit pour la maison, nous supposons que tous les tests ont déjà été effectués pour garantir notre sécurité. Cela est particulièrement important, par exemple, lorsqu’il s’agit de spécifier un receveur de douche qui sera utilisé par des personnes âgées ou moins valides. Bien que de nombreux receveurs de douche et produits associés soient souvent décrits comme « antidérapants », ils n’ont peut-être pas subi les tests rigoureux requis pour prouver leur résistance au glissement. Il est cependant important de ne pas présumer ou supposer dans tous les cas ! C’est pourquoi la résistance à la glissance des receveurs de douche est évaluée, à l’image de tous les types de revêtements de sol d’après la norme XP P05-010, substituée par la norme XP P05-011. Cette évaluation est en vigueur pour n’importe quel type de matériau de receveur de douche.

Mode opératoire
L’évaluation de la glissance fait l’objet d’une méthode d’essai que l’on retrouve dans la norme XP P 05-010. Cette méthode repose sur le principe de l’angle d’inclinaison. Un testeur doit se déplacer en avant puis en arrière sur le receveur de douche en question. Afin de réaliser des tests grandeur nature, on applique des liquides glissant sur la surface. Au fur et à mesure, la surface est inclinée de plus en plus jusqu’à l’ébauche de la glissade. Cet angle d’inclinaison détermine alors le classement PN (pieds nus). Ce test est effectué par deux personnes de corpulence différentes. Cette nouvelle norme est validée par un organisme français, l’Afnor.
La norme DIN 51097
Au sein de l’Union européenne, les fabricants s’alignaient sur la norme allemande DIN 51097 (Deutsches Institut für Normung). L’objectif de cet organisme est de développer des normes standards satisfaisant les exigences du marché. Il s’agit du même type de test qu’en France. Dans ce cas, les classes sont définies par des lettres A, B ou C. Quant aux correspondances, la classe A représente à PN12, la classe B équivaut à PN 18 et la classe C à PN24. Toutefois, il n’existe pas de correspondance PN6 en Allemagne.
La classification de résistance à la glissance
Sans ces tests, un produit ne peut pas être certifié antidérapant et, par conséquent, le fait de le spécifier dans une salle de bains pourrait entraîner une chute ou un glissement mortels. Les tests sont effectués dans des conditions humides et savonneuses, identiques à celles d’une douche, ce qui signifie que c’est le résultat le plus fiable et le plus sûr.
Ainsi, la résistance à la glissance des receveurs de douche se définit par rapport de l’angle d’inclinaison évalué lors du test :
- PN6 pour un angle compris entre 6 et 12°
- PN12 ou Classe A entre 12 et 18° (adhérence moyenne)
- PN18 ou Classe B entre 18 et 24° (adhérence élevée)
- PN24 ou Classe C au-dessus de 24° (adhérence forte).
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De nombreux fabricants éprouvent des difficultés à trouver un équilibre entre la résistance au glissement et la facilité d’entretien, ces deux facteurs étant très importants pour la spécification. La résistance au glissement est généralement obtenue par une couche « granuleuse » sur le dessus du plateau, qui est non seulement moins e
sthétique, mais qui peut être extrêmement difficile à nettoyer et à entretenir.
Quels matériaux pour les receveurs?
Les receveurs de douche sont principalement fabriqués en céramique, en acrylique ou en résine. Toutefois, leur popularité croissante dans les salles de bains a donné lieu à de nombreuses variations, notamment en ce qui concerne les bacs à douche en résine.
Argile réfractaire vitrifiée
L’argile réfractaire émaillée, ou céramique, est le plus souvent utilisée dans les douches grâce à son prix abordable et à sa large gamme de couleurs. Ces plateaux sont également privilégiés pour leur résistance aux chocs et leur solidité. Ce matériau ne se tache pas facilement, ce qui signifie qu’il ne pourrait pas être plus facile à entretenir. Points négatifs : peut être glissant, en raison d’un manque de revêtement antidérapant, et lourd avec un poids de 30 à 45 kg (ne conviens pas à tous les types de sols).
Pierre naturelle
La pierre naturelle, le plus souvent de l’ardoise ou du graphite, est agréable au toucher, mais elle est aussi lourde. Voici ses principaux avantages :
- Antibactérien
- Antidérapante
- 100 % imperméable
- Acrylique
Aujourd’hui, l’acrylique présente une alternative compétitive à
la céramique en termes de prix. Sa surface antidérapante et son faible poids en font un matériau adapté à tout type de sol. Attention toutefois aux rayures et veillez à en prendre soin : l’acrylique est un matériau facile à entretenir, mais il est sensible.

Maintien à domicile : Prévenir les accidents domestiques chez les personnes âgées
Par conséquent, il est primordial de répondre à la problématique de l’accessibilité pour que les plus dépendants puissent profiter de leur salle de bain. Dans le but d’assurer la sécurité de tous, le receveur antidérapant est indispensable. Cependant, l’aspect antidérapant sécurisant empêche de nettoyer facilement le receveur à cause du calcaire. Dans une salle de bain un assortiment carrelage et receveur PN18 ou bien de classe B répond amplement aux besoins. En outre, cela permet aussi de diminuer les risques de chutes.
Le vieillissement est devenu une préoccupation majeure de la société. Les politiques sociales et de santé ont évolué pour répondre à cette préoccupation et fournir les moyens d’une vie autonome à la majorité de la population âgée. Cependant, l’augmentation continue des le nombre de citoyens âgés au cours des prochaines décennies va néanmoins créer de nouveaux défis qui concernent tous les citoyens. Au cours des 50 dernières années, l’espérance de vie a augmenté de façon spectaculaire en raison des améliorations de la qualité de vie.
Évolution du profil des seniors
Bien que de plus en plus de personnes conservent leur bonne santé au fil des ans, le vieillissement crée encore une fragilité physique et fonctionnelle. Les personnes âgées restent donc plus exposées au risque de perte d’autonomie. Cet événement fréquent est la première cause de décès traumatique dans cette population, même si la recherche dans ce domaine a démontré que les chutes peuvent être évitées. Les chutes chez les personnes âgées sont causées par de multiples facteurs. Les diminutions d’équilibre peuvent ainsi être évitées en s’attaquant à tous ces facteurs de risque.
Cause de mortalité

La première cause de mortalité chez les seniors au-delà de 60 ans est la chute. Malheureusement, 81 % de ces chutes se produisent à domicile. Après le cancer et les maladies cardiovasculaires, les accidents domestiques des seniors représentent la troisième cause de mortalité. Comment faire pour prévenir les risques d’accidents domestiques ? Intéressons-nous aux raisons qui provoquent ces accidents domestiques. Les chutes, les incendies, les suffocations, les intoxications et les noyades sont les principaux motifs. À travers les différentes études, nous pouvons affirmer les observations suivantes :
20 000 décès des accidents de la vie sont provoqués par des accidents domestiques : les 2/3 des personnes en question ont au moins 75 ans.
450 000 seniors de plus de 65 ans sont victimes de chutes chaque année : 10 000 en décèdent.
La moitié des accidents domestiques sont la conséquence de chutes.
De plus, les constats démontrent une grande majorité de ces accidents dans la salle de bain et dans la cuisine. Voici les pourcentages :
- 46 % dans la salle de bain
- 19 % dans la cuisine
- 18 % dans le séjour
- 17 % dans la chambre
Dans bon nombre de ces chutes, les répercussions physiques sont des fractures des membres inférieurs. Encore plus grave, la conséquence directe sera une augmentation de la perte d’autonomie déjà omniprésente au quotidien. Dans le pire des cas, les accidents entraînent le décès.
Pour diminuer les risques d’accident, il faut mettre en place des actions concrètes : c’est-à-dire aménager le domicile dans le but d’optimiser l’accessibilité pour les personnes dépendantes.
Rénover votre salle de bain en 1 journée
Le receveur de douche naturellement antidérapant : une obligation pour une douche sénior !

Le choix d’un receveur de douche dépend, dans la plupart des cas, du système d’évacuation en place et de la quantité de travail nécessaire à son installation. En bref, plus le receveur de douche est à fleur de terre, plus les exigences techniques de son installation seront strictes. Il existe quatre types de receveurs de douche différents.
Plateaux surélevés
Les bacs surélevés, les plus faciles et les plus rapides à installer sont équipés d’un siphon horizontal et, si nécessaire, d’un jeu de pieds de douche ou de tout autre type de socle (brique, parpaing, béton cellulaire) et sont accessibles par une marche de plus de 5 cm de hauteur.
Des plateaux discrets
Rapides et faciles à installer, les plateaux surbaissés nécessitent une surface plane (parpaing, support en polystyrène, etc.) et un drainage vertical à ras du sol. Ils peuvent être installés directement sur le sol et comportent une marche de moins de 5 cm de hauteur.
Marche en plateau
Les plateaux de marche offrent un accès de plain-pied à la douche. Afin de pouvoir installer ce type de bac, il faut d’abord installer une évacuation verticale au niveau du sol. Compte tenu de leurs exigences en matière d’installation, les bacs de promenade conviennent parfaitement aux nouveaux bâtiments ou aux travaux de rénovation complète des salles de bains.
Plateaux pour pièces humides
Les plateaux de salle d’eau offrent un accès de plain-pied aux douches et constituent le cadre d’une salle d’eau. Ils se fondent dans le carrelage de la salle de bains, la seule partie du plateau exposée est la grille ou le canal d’évacuation. L’installation de ce type de plateau permet un accès facile pour les personnes âgées ou à mobilité réduite.
Les receveurs de douche sur mesure
Une solution consiste à concevoir un receveur avec sol antidérapant sur mesure. La fabrication sur mesure vous permettra de choisir ce qui vous correspond au moindre détail allant des créations sobres aux plus atypiques. Le receveur de douche peut être découpé sur mesure et il est disponible dans toutes les dimensions jusqu’à 100x200cm. Il peut être découpé sur mesure directement sur place avec une meuleuse de marbre commune, étant donné qu’il doit être découpé sur les côtés faisant face au mur. Il peut même être découpé à l’aide d’une scie à bois. La fabrication sur mesure selon le dessin d’un client offre des possibilités infinies en matière de formes et de motifs.
La douche à l’italienne : la solution idéale !
Une salle de bains à l’italienne est le summum de l’attrait avec son espace de détente surdimensionné, son atmosphère élégante et relaxante, et sa pièce maîtresse : la douche de vos rêves. Mais surtout, il s’agit de la douche la plus adaptée aux personnes âgées. En effet, l’absence totale de seuil grâce à la douche de plain-pied permet l’accès à une personne en situation de handicap. L’installation à même le sol permet de résoudre la problématique de risques de chutes pour garantir une sécurité maximale. La douche à l’italienne présente donc le profil parfait pour les personnes dépendantes. En plus d’être pratique et fonctionnel, son gain de place augmente l’accessibilité de manière indéniable. Même si ce n’est pas le modèle le plus facile à installer, il est certainement plus agréable pour la vie de tous les jours. Moderne et design, la douche à l’italienne sera la meilleure alternative en matière de sécurité. Pour conclure, vous pourrez par la suite équiper votre douche à l’italienne de barres de maintien, d’un siège escamotable et bien entendu, d’un revêtement de sol antidérapant.